Pour deux particules de masses $m_1$ et $m_2$, le mouvement de ces deux masses peut être réduit au mouvement d'une seule particule de masse dite réduite $\mu$ : $\mu=\dfrac{m_1m_2}{m_1+m_2}$
Pour l'hydrogène, $\mu=m_e$ : en effet, comme le noyau est beaucoup plus massif que l'électron, on suppose que le centre de gravité du système est confondu avec le noyau, i.e le noyau est supposé fixe et sert de référentiel au mouvement de l'électron.
Cet opérateur différentiel combine et relie la description statique d'un champ (décrit par son gradient, i.e. vecteur représentant la variation d'une fonction par rapport à la variation de ses différents paramètres) aux effets dynamiques (la divergence) de ce champ dans l'espace et le temps
L'opérateur Laplacien est :
en coordonnées cartésiennes : $\nabla^2=\dfrac{\partial^2}{\partial_x^2}+\dfrac{\partial^2}{\partial_y^2}+\dfrac{\partial^2}{\partial_z^2}$
en coordonnées sphériques : $\nabla^2=\dfrac{1}{r^2}\dfrac{\partial}{\partial r}\left(r^2\dfrac{\partial}{\partial r}\right)+\dfrac{1}{r^2\sin\theta}\dfrac{\partial}{\partial\theta}\left(\sin\theta\dfrac{\partial}{\partial\theta}\right)+\dfrac{1}{r^2\sin^2\theta}\dfrac{\partial^2}{\partial\phi^2}$
Cette équation dynamique de la mécanique quantique est la généralisation de l'équation de l'énergie totale de Louis de Broglie : $E_{totale}=E_{cin}+V(r)=\dfrac{p^2}{2m}+V(t)$.
Cette équation de Schrödinger dépendante du temps prédit que les ondes peuvent former des ondes stationnaires, appelées états stationnaires, qui définit les orbitales par exemple : l'équation est alors indépendante du temps.
Si on veut détailler l'expression mathématique de la fonction d'onde de l'hydrogène :
La partie radiale est : $R_{n,\ell}(r)=\sqrt{\left(\dfrac{2}{na_0}\right)^3\dfrac{(n-\ell-1)!}{2n(n+\ell)!}}e^{-\left(\dfrac{r}{na_0}\right)}r^\ell L_{n-\ell-1}^{2\ell+1}(r)$.
La partie angulaire est : $Y_{\ell,m_\ell}(\theta,\phi)=\sqrt{\dfrac{(2\ell+1)}{4\pi}\dfrac{(\ell-m_\ell)!}{(\ell+m_\ell)!}}P^{m_\ell}_\ell(cos\theta)e^{im_\ell\phi}$.
Dans ces expressions :
$a_0=\dfrac{4\pi\epsilon_0}{m_e}\dfrac{\hbar^2}{e^2}$ est le rayon de Bohr,
C'est cette équation qui a résolu le problème du spectre atomique, caractérisé par l'absorption ou l'émission de certaines longueurs d'ondes, mais pas d'autres.
L'opérateur énergie totale du système ou hamiltonien, est responsable de l'évolution du système dans le temps (application de l'hamiltonien à la fonction d'onde du système qui donne sa dérivée par rapport au temps dans le cadre non relativiste).
Il faudra attendre 1928 et Paul Dirac (1902-1984) pour introduire le spin dans l’équation de Schrödinger et la généraliser au domaine relativiste (équation de Dirac) et avancer :
1. L'évolution de la fonction d'onde étant causale et déterministe (postulat 6), et représentant toute l'information connaissable sur un système (postulat 1), pourquoi le résultat d'une mesure quantique est-il fondamentalement indéterministe (postulat 4 et postulat 5) ?
2. L'évolution de la fonction d'onde étant linéaire et unitaire (postulat 6), comment les superpositions quantiques (postulat 1) peuvent-elles disparaître (postulat 5), alors que la linéarité/unitarité mène naturellement à une préservation des états superposés ?
Cela implique une clarification et des recherches supplémentaires qui impliquent d'autres théories (gravitation quantique).