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Citation
« L'oeil levé, observant le regard de son
maître, la joie, la consolation et le soutien de l'homme ; gardien
du riche, ami du pauvre, seule créature fidèle jusqu'à
la fin. »
George Crabbe
A
l'heure actuelle, le chien a un statut d'animal de compagnie, bien qu'il
existe de nombreuses races de " travail ". On dénombre
environ 8,5 millions de chiens (pour 9,9 millions de chats). 26,3 % de foyers
possèdent au moins un chien (
infos sur l'enquête).
56% des Français déclarent que le chien est leur animal favori (avant le chat pour 44% d'entre eux).
Les propriétaires de chien en possèdent souvent plusieurs (1,31 chiens par foyer contre1,55 chats). 21,3% des propriétaires de chiens en possèdent au moins deux.
Il m'est impossible de ne pas citer un de mes auteurs préférés, Jérome K. Jérome : « Il est fort imprudent, le chien. Il ne s'inquiète jamais de savoir si vous avez tort ou raison, ne se préoccupe jamais de votre ascension ou de votre chute le long de l'échelle sociale, ne vous demande jamais si vous êtes riche ou pauvre, bête ou intelligent, saint ou pêcheur. Vous êtes son copain. Pour lui, cela suffit, et qu'il advienne la chance ou le malheur, la bonne ou mauvaise renommée, les honneurs ou la honte, il va rester à vos côtés, vous réconforter, vous garder, donner sa vie pour vous si nécessaire : ce chien stupide, sans cervelle, et sans âme. »
Toutefois, cet aspect fusionnel peut avoir de graves conséquences : l'augmentation du nombre de chiens, leur statut d"animal de compagnie et leur vie loin des conditions originelles, dans un groupe social interspécifique (avec l'homme), peuvent provoquer l'apparition et le développement de troubles comportementaux.
Dans
de nombreux endroits du monde, des chiens domestiques sont retournés
à l'état sauvage ou vivent en semi-liberté (marronnage).
Les chiens parias vivent en semi-liberté à proximité des rassemblements humains et des agglomérations.
Le dingo (Canis lupus dingo), en Australie, a été considéré par certains scientifiques comme appartenant à une espèce particulière. On pense maintenant qu'il s'agit plutôt d'un chien retourné à l'état sauvage depuis plusieurs siècles.
Aux
Etats-Unis et dans certains pays d'Europe, vivent de nombreux chiens
errants sporadiquement en contact avec l'homme ou devenus complètement
sauvages. On les rencontre surtout dans la périphérie de grandes
villes, mais également, dans des zones agricoles ou forestières.
Nous garderons l'appellation free ranging dog (FRD), le terme chien errant
pouvant paraître péjoratif et moins adéquat.
En Italie, la population totale de FRD est estimée à 800 000 sujets : la proportion de chiens féraux représenterait environ 10 % de ce total.
Ces animaux, de même que les chiens parias, ont fait l'objet de diverses recherches, notamment parce qu'ils sont à l'origine de divers problèmes tels que :
La connaissance de leur comportement nous permet de mieux comprendre celui du chien domestique.
Dans le sondage Sofres (2004/2005) pour Facco/TNS
(
infos sur l'enquête), 68% des personnes interrogées possèdent
effectivement, ou aimeraient posséder un animal de compagnie auquel
elles attribuent de nombreuses qualités.
80%
des personnes interrogées reconnaissent le rôle social de l'animal
de compagnie en général et du chien en particulier, même
si elles n'en possèdent pas nécessairement. Elles notent :
Parmi les propriétaires de carnivores domestiques, 54,2 % estiment que la présence d'un animal améliore leur santé. En outre, 48,6 % d'entre eux se disent moins stressés quand ils ont un animal.
Citons Dominique Pralong, auteur de : la relation Homme-Animal : un lien jusqu'au bout de la vie (article complet). « Les possesseurs d’un animal présentent dès les premiers mois qui ont suivi l’acquisition de leur animal, une diminution importante de l’incidence des problèmes mineurs de santé de l’ordre de 50%. Chez ces propriétaires de chiens, cet effet bénéfique a été complété par l’amélioration de leur perception d’eux-mêmes et par celle de leur bien-être psychologique.
Une autre étude a montré que l’espérance de vie des patients atteints de maladies coronariennes serait plus importante chez les possesseurs d’animaux. L’animal réduit le stress de la vie courante et génèrerait le sentiment d’une réussite sociale tout en permettant de se sentir plus proche de la nature. Les problèmes de la vie courante ne sont pas ressentis avec la même intensité. L’animal offre une compagnie de tous les instants, palliant la solitude de certaines personnes isolées.
De tels bienfaits s’expliquent grâce à des études concernant les effets physiologiques de la présence d’un animal sur notre santé. En effet, une étude a pu prouver que le fait de caresser un animal familier réduisait de manière significative la pression artérielle, la température de la peau et la fréquence cardiaque qui sont autant d’indicateurs de stress. Par ailleurs, une autre étude, menée en Australie en 1995, montre que le taux de cholestérol et de triglycérides ainsi que la pression artérielle sont moins élevés chez les possesseurs d’animaux. »
Les motivations pour posséder un chien sont les suivantes :
En outre, les enfants ne sont pas les déclencheurs d'achat que dans 21,3 % des cas.
Place
du chien dans le règne animalClassification des canidés
Canidés
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Domestication
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Statut
actuel du chien domestique
Histoires
et légendes
Races
de chiens