Les moteurs moléculaires sont des machines moléculaires biologiques essentielles pour :
les mouvements (transport cellulaire ou migration),
le stockage de l'énergie.
Ces moteurs ou protéines motrices sont des protéines capables de transformer l'énergie chimique en énergie cinétique ou mécanique par des modifications de leur conformation.
Exemple de moteurs moléculaires
Par rapport aux moteurs macroscopiques, les moteurs moléculaires opèrent dans le " bain thermal " (thermal reservoir ou thermal bath), environnement dans lequel les agitations thermiques (mouvements browniens) sont très importantes.
En outre, la viscosité des milieux dans lesquels ils évoluent aura de grandes conséquences. À l'heure actuelle, les chercheurs construisent aussi des moteurs moléculaires synthétiques pour fabriquer des nanomachines.
elles se lient à un support (cytosquelette, acide nucléique ou complexe protéique) et subissent une translocation (terme pris dans un sens général).
Power stroke ou powerstoke
Le power stroke, quelquefois appelé aussi powerstroke, difficile à traduire, coup de puissance en français, est souvent utilisé tel quel.
Le power stroke peut être défini en biologie cellulaire pour désigner un mouvement mécanique généré par une protéine lorsqu’elle convertit de l’énergie chimique provenant de l'hydrolyse de nucléosides triphosphates, i.e. ATP ou GTP en énergie mécanique.
Il est précédé d'un pré-powerstroke, recovery stroke ou course de récupération, i.e. liaison au nucléotide.
Il est suivi par un post-powerstroke dans lequel le moteur revient à l'état initial, i.e. sans nucléotide.
Modèle de transport des endosomes
(Figure : vetopsy.fr d'après Khattern et coll)
Remarque : on peut aussi utiliser ce terme pour une modification conformationnelle ou une dimérisation des sites de liaison à l'ATP comme par exemple pour la glycoprotéine P.
2. On emploie aussi ce terme dans d'autres interactions, comme par exemple dans les processus provoqués par les GTPases, en particulier la dynamine ( dynamine et GTP).