Communication olfactive et phéromonale
(Photo : Lance McCord)
Les deux systèmes agissent de pair pour créer le monde des
odeurs, des goûts et des saveurs par la synthèse des deux sens.
Par contre, la gustation n'entre pas dans les types de communication
1. La communication olfactive au sens large revêt deux aspects :
olfactive pur : les stimuli excitent
les neurones olfactifs,s
phéromonale : ce sont les neurorécepteurs
de l'organe voméronasal qui sont mis à contribution.
La communication phéromonale a plusieurs particularités.
1. La communication
phéromonale est une communication à double rôle :
communication à distance
Les phéromones sont des substances volatiles, à action brève
et étendue, à libération dans le milieu permettant
au récepteur de s'orienter et, de se diriger vers ou de fuir la source
de l'odeur.
communication de proximité
Les phéromones sont des substances solides ou liquides, à action
longue ou limitée (corps de l'individu ou marques), qui sont libérées
sur le corps ou déposées à l'emplacement marqué,
permettant au récepteur d'explorer un congénère ou
les marques laissées dans le milieu.
Flairage de la zone ano-génitale
(Photo : auteur inconnu)
2. Une des autres conséquences
de cette communication est que, contrairement à la communication
visuelle ou sonore, elle peut agir :
soit directement,
soit en différé : l'individu
n'est pas présent.
Patte et trace de chat
(Photo : Auntie & izzyplante)
Par exemple, le marquage
est une communication qui dissocie l'émission des signaux de la communication
aussi bien dans le temps que dans l'espace (marquage temporel).
3. En outre, la communication phéromonale demande une dépense
énergétique plus faible que la communication sonore, et
de plus, le coût en temps et en risque est bien moindre pour l'animal.