Reconnaissance et attachement de la mère
aux petits
Chez les mammifères, la mère
reconnaît toujours ses nouveau-nés.
En général, elle ignore ou agresse d'autres
petits de la même espèce.
Les
substances chimiques présentes lors de l'accouchement favorisent l'attachement
de la mère à ses nouveau-nés. Ce phénomène a été étudié
chez la brebis.
Cascades de réactions pendant la mise-bas
(Figure : vetopsy.fr d'après Kendrick)
Ces
glandes sécrètent un signal chimique qui permet au nouveau-né
de s'orienter vers la mamelle.
Les cellules de Montgomery ne sécrètent pas
de lait et sont cytologiquement différentes des cellules galactophores.
Chez les mammifères nidicoles, l'olfaction est fonctionnelle
dès la naissance, déjà in utero, malgré
l'inachèvement du tractus olfactif. On l'a démontré
chez le raton.
Lorsqu'on badigeonne des mamelons, préalablement
lavés et qui n'attirent pas les ratons, par du liquide amniotique,
le comportement de tétée réapparaît.
Reconnaissance et attachement des petits à
la mère
Allaitement des chiots par la mère
(Photo : Felixe)
Les
nouveau-nés reconnaissent leur mère très rapidement
après la naissance : les mères allaitantes produisent
des phéromones que l'on appelle d'apaisement ou apaisines.
Chez le chat ou le chien, elles sont sécrétées
dès le troisième jour par le sillon inter-mammaire, i.e. zone
des cires chez la vache, la jument et la chèvre.
Les apaisines seraient sécrétées par l'aréole
du sein chez la femme.