Citation
« Il y a des ruptures fécondes, à condition qu'on les soutienne. »
Geneviève de La Tour Fondue
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À la puberté, le cycle ovarien proprement dit se met
en place.
Le follicule ovarien évolue suivant un cycle bien précis composé de trois phases qui ne correspondent qu'au développement folliculaire terminal.
Pendant la phase folliculaire, le taux d'oestrogènes a augmenté progressivement.
Le taux maintenant très élevé d'oestrogènes passe par un pic (pic préovulatoire) qui provoque la libération
brutale d'une très grande quantité de LH, qualifiée
souvent de pic de LH ou " décharge ovulante ", et
également de FSH.
Chez la chienne, l'ovulation se produit lors de
la diminution des oestrogènes et le début de sécrétion de la progestérone,
48 heures après le pic de LH.
La LH se lie à ses récepteurs de la thèque
interne et de la granulosa et provoque une cascade d'événements.
La LH (et la FSH) induisent les phénomènes qui conduisent à la rupture de la paroi ovarienne.
1. La thèque externe est oedématiée par la diffusion du plasma sanguin qui dissocie les fibres de collagène.
La vasodilatation sous le contrôle de NO, stimulée par les oestrogènes et l'augmentation de la perméabilité vasculaire par le PAF et le VGEF.
2. Puis, l'activation d'enzymes et la réaction inflammatoire provoque la rupture du follicule.
La rupture folliculaire est liée à une réaction inflammatoire localisée conduite par les plasmines, induites par l'activation du plasminogène par les cellules de la granulosa qui a une action directe de digestion des protéines, mais également libère de la collagénase et le TNF-α.
3. La contraction des myofibroblastes de la thèque externe propulse l'ovule entouré du nuage de cellules du cumulus et de liquide folliculaire en dehors de l'ovaire.
Cette contraction résulte de la chute brutale de pression hydrostatique due à la désintégration de l’apex du follicule, à un endroit bien précis, le stigma, où une vasoconstriction totale s'est installée (due vraisemblablement à l'endothéline).
Le liquide folliculaire contient de la progestérone et de l'acide hyaluronique.
La LH provoque la fin de la méiose I de l'ovocyte, qui était jusqu'alors bloqué au stade diplotène de la prophase I, et conduit l'ovocyte jusqu'à la métaphase de la méiose II.
Avant cette période, l'ovocyte s'était développé par échanges de toutes sortes avec les cellules de la granulosa (communication du complexe cumulo-ovocytaire).
La rétractation des prolongements des cellules du cumulus à la surface de l’ovocyte, due à la sécrétion d'acide hyaluronique, supprimerait l’action paracrine de facteurs inhibiteurs de la méiose et activerait le maturation-promoting factor (MPF). De plus, elle laisse la place à un espace, la fente paravitelline, dans laquelle se retrouveront les globules polaires.
C'est cet ovocyte II qui est expulsé lors de l'ovulation.
Les ovaires et les trompes utérines ne sont pas en continuité (mécanisme de la captation).
La granulosa est colonisée par de nombreux capillaires (angiogenèse par le VGEF, déjà commencée pendant la dominance) dont le rôle sera primordial dans la vascularisation du corps jaune.
Les cellules de la granulosa sécrètent maintenant de la progestérone alors que les taux d'androgènes et d'oestrogènes chutent.
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