Comportements de défense secondaire active chez les animaux
Menaces et intimidations, risposte, déviation de l'attaque

Les comportements de défenses secondaires permettent d'échapper plus efficacement à des rencontres avec des prédateurs que les comportements de défenses primaires.

Les comportements de défenses secondaires sont représentés par :

• la fuite,
• la retraite,
• l'immobilité,
• les menaces et les intimidations,
• la riposte,
• la déviation de l'attaque.

De plus, la coopération animale (commensalisme, foule, groupe…) protège, entre autre, efficacement les individus.

Menaces et intimidations

Les menaces et les intimidations surviennent lorsque le prédateur est très proche de sa proie.

L'animal peut essayer de se faire plus gros qu'il n'est comme les crapauds par exemple qui gonflent leurs poumons.

Certains animaux projettent des liquides nauséabonds comme le cas bien connu du sconse ou moufette.

Certains animaux poussent des cris stridents, dévoilent des couleurs éclatantes ou des dessins en forme d'yeux qui effrayent les prédateurs.

Les menaces sont également les phases appétitives des comportements agressifs.

Riposte (fight)

La riposte consiste à l'animal à utiliser toutes ses armes pour défendre sa vie.

Souvent, la proie a peu de chance de repousser le prédateur, mais quelquefois, surtout si ce dernier n'est pas très motivé, l'animal peut s'échapper.

Toutes les stratégies (armes chez les animaux) sont possibles :

• les armes anatomiques : dents, bec, griffes, sabots, serres, cornes, bois, crochets ou aiguillons… ,
• les armes chimiques : liquide urticant, acide…
• les armes électriques.

Déviation de l'attaque

Certains animaux peuvent détourner l'attention du prédateur.

Le grand gravelot, par exemple, mime d'être blessé pour que le prédateur, pensant trouver une proie plus facile à attraper, s'éloigne du nid où se trouve les petits.

D'autres sacrifient une partie de leur anatomie.

C'est le cas du lézard par exemple, qui laisse sa queue entre les dents de son prédateur, pour pouvoir s'enfuir.

Certains poissons ont des parties colorées en forme d'ocelles à la partie postérieure du corps pour surprendre le prédateur en fuyant dans une direction opposée à celle prévue ou en déviant l'attaque sur une partie moins vulnérable que la tête.

Coopération et défense

Vie de groupe et défense

La vie en groupe permet, entre autres, de réduire la probabilité d'attaque sur un individu.

Les exemples les plus connus sont les grands groupes d'ongulés, les colonies d'oiseaux ou les bancs de poissons.

Un autre avantage est que l'alarme est rapidement donnée par un des membres du groupe sans que les autres vivent constamment dans la peur d'une attaque.

Vie en association et défense

Certains animaux s'associent à d'autres mieux défendus par la nature.

Tout le monde connaît, depuis le monde de Némo, l'association entre le poisson clown et l'anémone.

Conclusion

La nature a déployé des trésors d'imagination pour permettre la survie des êtres vivants.

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Comportements de défense