Les comportements de défense évitent à un animal d'être
blessé ou même attaqué par un autre animal.
On distingue :
Les défenses primaires existent même si un
prédateur n'est pas présent. Ces défenses évitent les rencontres malencontreuses pour l'animal.
Les défenses actives primaires sont constituées par :
Les anachorètes sont des religieux solitaires contemplatifs qui vivent retirés de la société (cloîtrés, dans des grottes, dans le désert).
Les biologistes ont surnommé ainsi des animaux vivants dans des anfractuosités
et qui échappent ainsi aux prédateurs.
Certains sont des anachorètes permanents comme le ver de terre, la taupe…, les autres sont temporaires comme les lapins par exemple.
Les animaux cryptiques se camouflent pour être de la même couleur
que leur environnement.
C'est le cas de nombreux papillons nocturnes qui vivent immobiles, le jour, sur le tronc des arbres, comme les phalènes : elles existent sous forme claire et sous forme sombre et se posent sur les surfaces de même couleur.
Un phénomène identique est observé chez les perdrix qui se cachent dans les herbes. Les animaux de robe rayée se camouflent dans les herbes, ce qui est le cas du chat de robe tigré (tabby), le tigre, le zèbre…
Souvent, les femelles des oiseaux ont des plumages ternes qui permettent à l'animal de couver les oeufs sans se faire repérer (poules faisanes…).
Certains animaux changent de couleur (caméléon ou seiche…).
D'autres changent leur livrée suivant la saison (lièvre américain ou lagopède qui sont bruns les saisons chaudes, et blancs, les saisons froides pour se confondre avec la neige).
Les animaux dotés d'organes dangereux (dards, piquants…) peuvent,
à l'inverse du cas précédent, se couvrir de caractéristiques
voyantes dites " aposématiques " qui signifient : «Â Attention ! Danger ! »
C'est le cas de certains insectes jaunes et noirs (comme les abeilles, les guêpes…), les grenouilles dendrobates et phyllobates, les salamandres rouges et noires… La couleur est une défense primaire alors que les attributs dangereux sont des défenses secondaires.
Pour que cette stratégie soit efficace, il faut un apprentissage du prédateur qui conduira à un évitement si le contact est simplement désagréable.
S'il le prédateur vomit, l'évitement sera plus intense et porte le nom d'aversion gustative acquise ou effet Garcia.
Une des conséquences majeures est que le prédateur doit sacrifier un individu de l'espèce aposématique : c'est pourquoi, ces animaux vivent souvent en groupe, contrairement aux animaux dits cryptiques (cf. plus haut).
Certains groupes sont même formés d'individus d'espèces différentes qui partagent les mêmes caractéristiques de défense primaire et secondaire : on parle de mimétisme müllerien. On peut parler de convergence évolutive.
Certains animaux inoffensifs imitent des espèces dangereuses : c'est
le mimétisme batésien (du scientifique Henri
Walter Bates (1825-1892).
Les prédateurs les évitent comme ils évitent les espèces aposématiques (cf. plus haut).
C'est le cas par exemple de toutes sortes de papillons (comme le papillon vice-roi - Limenitis archippus -) qui imitent le papillon monarque (Danaus plexippus) papillon toxique aux couleurs vives.
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Comportements de défense