Citation
« Les seins et les trains électriques sont faits pour les enfants et ce sont les hommes qui jouent avec. »
Jean Cazalet
Documentation web
Les glandes mammaires des Mammifères (femme, chienne, chatte…), lorsqu'elles ne sont pas jointives sur le plan médian (vache…), forment une masse arrondie appelé corps de la mamelle formé de trois éléments :
La zone tégumentaire ou cutanée comporte en son centre une papille dermique ou papille mammaire appelée :
1. La peau qui couvre la papille contient des glandes sudoripares et des glandes sébacées (qui, en général, ne sont pas associées à un follicule pileux).
Ces glandes affectent le comportement des nouveau-nés (orientation vers la mamelle).
Les phéromones qui s'en dégagent sont directement en relation avec les états de vigilance et les états émotionnels des petits, mais aussi, initient le comportement exploratoire et les mouvements buccaux qui permettent la tétée (réflexes impliqués dans la tétée).
Elles auraient également un effet lubrifiant et protégeraient l'aréole.
Les apaisines, retrouvées chez toutes les espèces de mammifères, y compris chez la femme, sont produites au moment de la lactation et sécrétées par une région anatomique variable selon les différentes espèces.
Les apaisines sont à l'origine de l'attachement
des petits à la mère.
2. Un plexus intradermique est présent dans l'aréole et le mamelon et contient de nombreuses terminaisons libres (corpuscules de Merckel) et encapsulées (corpuscules de Meisnner).
L'innervation dépend de fibres sensitives et sympathiques des nerfs rachidiens qui dépendent bien entendu de la position spécifique des mamelles, thoracique, abdominale ou inguinale.
Les
mécanorécepteurs sensibles à la succion sont situés
plutôt à la périphérie de l'aréole, ceux
sensibles à la douleur, plutôt dans la région aréolo-mamelonnaire.
3. Les canaux lactifères des lobes mammaires (cf voies d'excrétion du lait) s'ouvrent par :
1. Le tissu conjonctif est richement vascularisé et est très riche en fibres de collagène et d'élastine.
Au niveau du mamelon, il possède de nombreuses fibres élastiques et musculaires lisses qui permettent son érection (muscle mamilaire).
L'aréole des seins, comme de nombreuses autres zones muco-cutanées, sont reliés au système dopaminergique des récompenses et sont donc à l'origine d'un conditionnement opérant. Les stimulations sont ressenties comme agréables :
2. Le tissu adipeux est très abondant et régresse au profit du tissu glandulaire lors de la gestation et surtout, la lactation.
Le tissu glandulaire est formé par des glandes exocrines tubulo-alvéolaires composées qui sécrètent le lait.
1. Les acini mammaires sont formés d'une unique couche de cellules épithéliales (synthétisant le lait) qui s'organisent en alvéoles.
Les cellules alvéolaires mammaires ont la capacité de transporter toutes sortes de molécules (composition chimique du lait).
Les alvéoles sont entourées de cellules myoépithéliales qui se contractent sous l'action de l'ocytocine pour éjecter le lait lors des tétées (réflexe d'éjection).
Les cellules épithéliales et myoépithéliales forment le parenchyme mammaire. Elles dérivent toutes les deux de cellules-souches. Chez la souris, on a montré qu'une seule cellule souche, implantée dans le tissu adipeux de la mamelle, pouvait produire une glande mammaire complète sécrétant du lait.
2. Les acini se rassemblent en lobules, eux-mêmes regroupés en lobes mammaires.
Les fibres musculaires lisses augmentent en nombre au fur et à mesure de l'avancée du lait dans la mamelle.
Les lobes mammaires sont séparés par du tissu conjonctif et adipeux.
Le sein de la femme comporte 15 à 25 lobes.
Les voies d'excrétion du lait (canaux galactophores ou lactifères) sont variables suivant les espèces.
1. Les alvéoles sont prolongées par des canaux lobulaires (ou conduits alvéolaires et séparées par un tissu conjonctif composé de fibroblastes et d'adipocytes.
Entre ces cellules, la matrice extracellulaire, qui forme la membrane basale contre les cellules épithéliales alvéolaires, est formée de molécules (glycoprotéines).
Les éléments de la matrice extracellulaire, les fibroblastes,
les adipocytes et même les cellules myoépithéliales
sont essentiels pour le développement des alvéoles et les
rendent sensibles aux hormones lactogènes, facilitant la sécrétion
lactée (facteurs qui agissent par voie locale).
La destruction de la matrice extracellulaire par des protéases est primordiale dans les phénomènes d'Involution mammaire, mais, plus grave, de tumorisation avec métastases.
2. Les acini se rassemblent en lobules (drainés par des canaux intralobulaires à épithélium cubique simple, puis interlobulaires à épithélium stratifié), eux-mêmes regroupés en lobes mammaires qui se terminent par un conduit lactifère (ou galactophore).
Les fibres musculaires lisses augmentent en nombre au fur et à mesure de l'avancée du lait dans la mamelle.
Les conduits lactifères aboutissent à des sinus lactifères (ou galactophores) qui semblent servir de réservoir de lait.
Le nombre de sinus lactifères varie suivant les espèces : on en trouve qu'un chez les ruminants.
Glandes
mammairesHistologie
Mammogenèse
Lactation
Lactogenèse
Galactopoièse
Éjection
du lait
Involution mammaire
Allaitement
Colostrum
Lait
Alimentation
de la mère
Que faire lorque la mère ne peut allaiter
Lait de
remplacement
Sevrage
Pathologies
liées à la lactation
Agalactie, mammites
Éclampsie
Conséquences
sur les nouveau-nés
Syndrome 3H
Maladies transmises par le lait
Pathologie glandes mammaires
Tumeurs mammaires
Lactation
chien
Lactation
chat