Citation
« Il y a des instants qu'on voudrait voir durer
la vie entière. Cela tient à une secrète plénitude,
à un mystérieux apaisement en nous de l'inquiétude,
cette autre forme du désir. »
Jean-Paul Pinsonneault
Documentation web
Après les résultats satisfaisants obtenus par l'utilisation des phéromones faciales du chat (Feliway® et Felifriend®), des recherches tous azimuts sur les phéromones ont fait découvrir :
Les apaisines, retrouvées chez toutes les espèces de mammifères, y compris chez l'homme, sont produites au moment de la lactation.
Selon les espèces, la production a lieu quelques heures à quelques jours après la naissance.
Chez le chien, les apaisines sont sécrétées
le troisième jour après la mise bas.
Ces phéromones :
Les apaisines, retrouvées chez toutes les espèces de mammifères, y compris chez la femme, sont produites au moment de la lactation et sécrétées par une région anatomique variable selon les différentes espèces.
Les glandes sécrétrices sont
des glandes sébacées et non les alvéoles glandulaires.
Les apaisines sont des acides gras estérifiés par les bactéries saprophytes cutanées, ce qui augmente leur volatilité.
Elles sont détectées préférentiellement par l'organe voméronasal, comme toutes les phéromones.
Toutefois, nous savons que les voies olfactives pures jouent également un rôle et que rien n'est simple dans ce domaine.
Les projections cérébrales de l'organe voméronasal expliquent le rôle
apaisant de ces phéromones.
Le nerf voméronasal issu des vomerorécepteurs
fait relais dans le bulbe olfactif accessoire (tubercule
voméronasal) qui projette ces fibres sur l'amygdale
et la strie terminale qui fait partie du système
limbique (donc du système " émotionnel "),
directement connectées à l'hypothalamus (connexions de l'organe voméronasal).
Dès son apparition, l'apaisine intervient dans l'établissement du lien d'attachement des chiots à la mère.
Lors de la découverte de son environnement, le chiot rencontre de nouveaux stimuli qui déclenchent des réactions émotionnelles. Le chiot, en réaction, recherche le contact apaisant de sa mère qui, ainsi, stabilise son état émotionnel.
Lors du détachement, le jeune chien
est privé de l'apport d'apaisine : le stress induit le pousse à
rechercher le contact des autres chiens.
Les travaux en cours tendent à montrer que le dominant produit une phéromone analogue à l'apaisine au niveau auriculaire qui aurait un rôle dans le comportement social et hiérarchique.
Elle serait responsable de l'attachement du jeune chien au groupe social (meute), à l'issue du détachement maternel.
L'apaisine apparaît donc bien comme une phéromone apaisante
dont l'action module à la fois l'état émotionnel et
la vie sociale du chien tout au long de son existence
Différentes apaisines sont commercialisées ou en cours de recherche :
Vue d'ensemble sur les phéromonesCommunication phéromonale
Phéromonothérapie
Apaisines
Adaptyl
Feliway
Felifriend