Taux de FSH et LH, d'oestrogènes et de progestérone lors du cycle ovarien chez la femme
(Figure : vetopsy.fr)
Le taux maintenant très élevé d'oestrogènes passe par un pic (pic préovulatoire) qui provoque la libération
brutale d'une très grande quantité de LH, qualifiée
souvent de pic de LH ou " décharge ovulante ", et
également de FSH.
Chez
la femme, le pic de LH a lieu 12 heures après le pic d'oestrogènes et l'ovulation a lieu 24 heures après la décharge ovulante.
Chez la chienne, les follicules subissent une lutéinisation préovulatoire.
Chez la chienne, l'ovulation se produit lors de
la diminution des oestrogènes et le début de sécrétion de la progestérone,
48 heures après le pic de LH.
Conséquences du pic de LH
La LH se lie à ses récepteurs de la thèque
interne et de la granulosa et provoque une cascade d'événements.
La LH (et la FSH) induisent
les phénomènes qui conduisent à la rupture de la paroi
ovarienne.
Cette réaction inflammatoire localisée est sous la dépendance de très nombreux facteurs.
Les premiers événements seraient liés à la formation de l'AMPc qui a pour effet final d'augmenter le Ca++ intracellulaire et induit une réaction inflammatoire localisée.
L'acide hyaluronique dissocie complètement la corona radiata qui libère l'ovocyte entouré
d'un " nuage " de cellules du cumulus dans l'antrum.
L'accumulation de l'acide hyaluronique attire
l'eau dans l'antrum du follicule dominant qui se remplit de liquide et qui augmente la tension de la cavité.
La rupture folliculaire est liée à une réaction
inflammatoire localisée conduite par les plasmines, induites par l'activation du plasminogène par les cellules de la granulosa qui a une action directe de digestion des protéines, mais également libère de la collagénase et le TNF-α.
Les cellules de l'épithélium ovarien ont une activité plasmine maximale au stigma.
3. La contraction
des myofibroblastes de la thèque externe propulse l'ovule entouré du nuage de cellules du cumulus et de liquide folliculaire en
dehors de l'ovaire.
Cette contraction résulte de la chute brutale de pression hydrostatique due à la désintégration de l'apex du follicule, à un endroit bien précis, le stigma, où une vasoconstriction totale s'est installée (due vraisemblablement à l'endothéline).
La rétractation des prolongements des cellules du cumulus à la surface de l'ovocyte, due à la sécrétion d'acide hyaluronique, supprimerait l'action paracrine de facteurs inhibiteurs de la méiose et activerait le maturation-promoting factor (MPF). De plus, elle laisse la place à un espace, la fente paravitelline, dans laquelle se retrouveront les globules polaires.
C'est cet ovocyte II qui est expulsé lors de l'ovulation.
La granulosa est colonisée par de nombreux capillaires (angiogenèse par le VGEF, déjà commencée pendant la dominance) dont
le rôle sera primordial dans la vascularisation du corps jaune.
Le cholestérol peut arriver aux mitochondries des cellules de la granulosa, la lame basale étant détruite. Les enzymes de la stéroïdogenèse apparaissent dans ces cellules.