Chez les chats vivant en colonie, la cohésion d'un groupe semble maintenue par un " ciment " d'interactions entretenu par l'allomarquage et l'allogrooming.
La formation de colonie est subordonnée à l'existence d'une source de nourriture abondante et localisée en un ou plusieurs points précis, conséquence d'une activité humaine :
généralement involontaire, i.e. sacs poubelle, dépotoirs, décharges
2. En présence d'un chat inconnu, le chat privilégie
la fuite
car les combats ne sont pas ritualisés, sont violents et incontrôlés (combats sanglants).
Chats romains (Area Sacra)
(Photo : vetopsy.fr)
a. Ils se terminent
souvent par des abcès, au niveau de la tête
pour le gagnant et de l'arrière-train pour le perdant.
b.
Lors de conflits, être couché sur le côté permet au
chat d'utiliser toutes ses armes, griffes des quatre pattes et dents.
Plutôt
que grâce à des rapports dominant/dominé, la cohésion
d'un groupe semble maintenue par un " ciment "
d'interactions par le marquage olfactif au sens large :
2. La cohésion d'un groupe d'animaux
peut être renforcée par la formation de liens ou associations
préférentielles entre paires d'individus, i.e. " relations
affectives ", si l'on veut utiliser une terminologie anthropomorphique.
a. Lorsqu'une association préférentielle est
formée, les deux animaux concernés passent plus de temps ensemble, i.e. distance inférieure à la distance personnelle ( proxémie).
Chats romains (Area Sacra)
(Photo : vetopsy.fr)
Ce type de relation se constitue entre la mère et
les petits, puis entre les chatons de la portée, mais disparaît
en règle générale ensuite.
Cette tendance à nouer des relations préférentielles
est très marquée chez le chien et sont un facteur essentiel
dans la stabilité du groupe ( cohésion sociale).