• Comportement du chien et
    du chat
  • Celui qui connait vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme
    • Konrad Lorenz
  • Biologie, neurosciences et
    sciences en général
  •  Le but des sciences n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie,
    mais de poser une limite à l'erreur infinie
    • La vie de Galilée de Bertold Brecht

Punitions positives
Punitions a posteriori

Sommaire
définition

La punition positive est un stimulus aversif qu'on doit employer parcimonieusement et surtout pas a posteriori, ce qui engendre des troubles émotionnels graves chez nos compagnons à quatre pattes.

  • Si on doit utiliser un stimulus aversif , il doit être administré sans délai après la production du comportement qu'on désire supprimer (loupeloi de la contiguïté temporelle ou simultanéité).
  • Plus la punition est appliquée tôt lors du déroulement du comportement répréhensible, mieux elle marche !

Punitions a posteriori

Si le stimulus aversif est appliqué a posteriori, i.e. même de quelques secondes (!), il ne sera pas associé à la réponse à supprimer.

1. La punition est efficace si le délai est inférieur ou égal à une seconde.

  • L'animal ne doit pas relier la punition à un stimulus discriminatif particulier comme :
    • une personne précise,
    • un endroit ou à une situation, sinon il évitera ces situations ou ne s'abstiendra de répondre que dans ces circonstances.
  • L'association punition-maître risque de s'établir d'autant plus facilement si le maître est en colère au moment où il administre la punition.

2. Vous comprenez maintenant pourquoi une punition positive est rarement appliquée correctement et qu'elle puisse engendrer des troubles de la communication entre l'animal et le maître.

  • Chez les animaux de compagnie, la punition administrée maladroitement, installe rapidement une association entre la personne et le stimulus aversif.
  • C'est ainsi que certains chiens se retrouvent qualifiés à tort de stupides, têtus ou impossibles à éduquer...
Enfant jouant la culpabilité et chien en position d'apaisement
Enfant jouant la culpabilité et chien en position d'apaisement
(Photos : boxotricks.net et thefunnydogs.com)

3. Prenons un exemple : un chien présentant de l'anxiété de séparation défèque sur le sol pendant l'absence de son maître.

  • S'il est systématiquement puni au retour de celui-ci, il associe la correction à la présence de matières fécales sur le sol, couplée au retour du maître.
  • Il adopte donc une posture d'apaisement ou une posture de soumission destinée à apaiser le maître.
  • Ce dernier interprète habituellement cette attitude comme une preuve de culpabilité et affirme : « D'ailleurs, il sait bien qu'il a mal fait ! ».

Punitions à distance

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On perçoit donc l'avantage de la punition automatique, commandée ou administrée à distance sur la punition interactive.

 

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La seule personne qui ait réussi à tout faire pour vendredi, c'est Robinson Crusoé !

 

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