Les stimulations multisensorielles ont un impact non seulement sur le soi corporel, mais également sur le soi cognitif, et en particulier sur la mémoire par des relations entre le précuneus, le gyrus angulaire et l'hippocampe.
Conscience autonoétique (ANC) et mémoire épisodique
La conscience de soi dans la mémoire épisodique est essentielle car elle implique des processus cognitifs à la base d'un auto-extension dans le temps, i.e. un soi avec un passé, un présent et un avenir.
Si la mémoire de scènes complexes de la vie réelle se dégrade avec le temps, les performances de récupération retardée sont améliorées lorsque les participants considèrent leur corps comme faisant partie de la scène virtuelle pendant l'encodage, i.e. connection entre l’hippocampe droit (rHPC) et le parahippocampe droit (rPHC), i.e. localisés dans le lobe temporal droit.
Deux réseaux antagonistes
(Figure : vetopsy.fr d'après Bréchet et coll)
3. La force de la connectivité entre le rHPC, le rPHC et le néocortex révèle deux réseaux antagonistes à grande échelle définis par leur connectivité avec le cortex temporal médial et leur relation avec l'ANC et la vue du corps ( tableaux).
b. Le changement de connectivité opposé a été observé entre rHPC, rPHC et le cortex pariétal médial, i.e. précuneus bilatéral et le cortex cingulaire, mais quelle que soit la vue du corps, i.e. lié au pré-codage d'activité et à l'entrée visuelle.
Ces deux réseaux pourraient être impliqués de manière différentielle dans la BSC avec des relations potentiellement antagonistes et que le fait de revivre un événement subjectif associé à l'ANC peut faire intervenir sur mécanismes sensorimoteurs qui ont été liés à la conscience de soi corporelle.
3. Les études de neuroimagerie ont permis une analyse détaillée des sous-régions du cortex pariétal impliquées dans les aspects de rappel épisodique associé à la conscience autonoétique, et en particulier :