• Comportement du chien et
    du chat
  • Celui qui connait vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme
    • Konrad Lorenz
  • Biologie, neurosciences et
    sciences en général
  •  Le but des sciences n'est pas d'ouvrir une porte à la sagesse infinie,
    mais de poser une limite à l'erreur infinie
    • La vie de Galilée de Bertold Brecht

Neuropeptides : famille de la sécrétine
VIP (Vasoactive Intestinal Polypeptide)

Sommaire
  1. En construction

 

Le VIP (Vasoactive Intestinal Polypeptide), ou peptide vasoactif intestinal fait partie des neuropeptides de la famille de la sécrétine.

Le VIP intervient sur différents organes.

Actions sur le système digestif

bien

Le VIP a plusieurs effets sur le tube digestif pour en accroître la motilité.

1. Le VIP provoque :

  • la relaxation des muscles lisses du sphincter inférieur de l'œsophage, de l'estomac et de la vésicule biliaire,
  • l'inhibition de la sécrétion d'acide gastrique, en inhibant la sécrétion de gastrine,
  • la stimulation de la sécrétion de pepsinogène par les cellules principales de l'estomac,
  • la stimulation de la sécrétion hydrique dans le suc pancréatique et dans la bile,
  • la stimulation de la sécrétion pancréatique de bicarbonate.

2. Dans l'intestion, il facilite :

  • la relaxation des muscles lisses,
    l'absorption dans la lumière intestinale,
  • la sécrétion d'eau et d'électrolytes dans l'intestin.

Actions sur le système cardiorespiratoire

1. Le VIP provoque la dilatation des vaisseaux sanguins périphériques.

2. Le VIP provoque la dilatation des coronaires et a un effet inotroipe et chrontrope positifs.

Actions sur le système nerveux

Rythme circadien

1. L'horloge biologique est située dans le noyau suprachiasmatique (SCN) de l'hypothalamus, appelé " master pacemaker " et consiste en une population de neurones hétérogènes qui expriment divers neuropeptides.

  • Les NSC sont des centres de réception et d’intégration de nombreuses fonctions comportementales et biologiques.
  • On y trouve de nombreux neurotransmetteurs dont la concentration varie avec le cycle lumière-obscurité.

2. Les cellules pacemaker reçoivent des influx glutamatergique de la rétine et les relaie dans tout le système nerveux central (Suprachiasmatic Nucleus: Cell Autonomy and Network Properties 2010).

3. Dans le SCN, les cellules pacemaker expriment des neuropeptides et communiquent via des synapses GABAergiques (Cell Autonomy and Synchrony of Suprachiasmatic Nucleus Circadian Oscillators 2011). On y trouve :

  • l'arginine vasopressine (AVP),
  • d'autres neuropeptides comme le neuropeptide Y ou le GRP (Gastro Releasing Peptide),
  • la sérotonine.

VIP et rythme circadien

bien

Le VIP joue un rôle essentiel dans les rythmes circadiens au sein du noyau suprachiasmatique (NSC) hypothalamique.

1. Le VIP, ainsi que le neurones contenant ses récepteurs, est trouvé dans la portion ventrolatérale du NSC, situé au-dessus du chiasma optique, qui reçoit les informations visuelles de la rétine par (Properties of VIP+ synapses in the suprachiasmatic nucleus highlight their role in circadian rhythm 2016) :

  • la voie rétino-hypothalamique, essentiellement, mais aussi,
  • la voie géniculo-hypothalamique, de manière indirecte car elle n’est pas indispensable à l’entraînement lumineux, mais elle module la transmission des stimuli non-photiques vers les NSC.

2. D'autres parties du NSC sont mis en jeu dans les rythmes circadiens :

  • de nombreuses régions GABAergiques, i.e. le GABA est omniprésent et exerce son action par les récepteurs GABAA  ;
  • une région dorsomédiale, dont la vasopressine est le neurotransmetteur essentiel, qui recueille les informations de la portion ventrolatérale pour les transmettre au reste du cerveau : le pic d’activité du rythme circadien de la vasopressine est maximal durant le jour, que ce soit chez les animaux diurnes ou nocturnes.

3. Toutefois, il ne faut pas oublier :

  • la communication cellulaire efficace s’effectue par les gap-jonctions,
  • le monoxyde d’azote (NO), lorsque la la transmission chimique est bloquée, des bouffées périodiques et synchronisées sont visibles dans de nombreux neurones du SNC,
  • Les cellules gliales (astrocytes) qui contribuent à la rythmicité circadienne par le cycle glutamate/glutamine, l’homéostasie ionique et le stockage du glycogène. Le récepteur dominant dans les astrocytes des NSC est le récepteur à la sérotonine 5-HT7.

 

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La seule personne qui ait réussi à tout faire pour vendredi, c'est Robinson Crusoë !

 

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