Elle est encore appelée LH-RH (Luteinizing Hormone Releasing
Hormone).
La sécrétion de la GnRH est modulée par de nombreux
stimuli externes et internes.
Régulations de la sécrétion de GnRH par des stimuli externes
Les stimuli externes contrôlant les pulses de GnRH sont nombreux.
1. La photopériode, c'est-à-dire la longueur des jours,
est le plus important, d'où la présence de périodes de reproduction chez
les animaux (anoestrus saisonnier).
Déviation de la queue et
léchage de la vulve avant coït
(Photo : matingdvd.com)
La photopériode est essentiellement exprimée sous forme de la durée de sécrétion de la mélatonine.
2. Les phéromones sexuelles (odeur du mâle ou de la femelle)
augmente la fréquence des pulses de GnRH et module l'activité sexuelle (déclenchement et synchronisation de l'oestrus, démarrage de la puberté, appétit sexuel…).
Cela a bien été démontré chez la brebis où la perception de l'odeur des glandes pilo-sébacées d'un bélier provoque un pic de LH chez la femelle.
L'hormone se lie à la protéine G qui active
l'adénylcyclase. Elle catalyse la transformation d'ATP en AMPc (adénosine
monophosphate cyclique ou AMP cyclique) qui se fixe sur une PKA (protéine
kinase A) pour la rendre active. Cette PKA phosphoryle des protéines
qui activent l'expression génique.
Les récepteurs à la GnRH se trouvent dans les membranes
des cellules gonadotropes de l'hypophyse.
Structure du récepteur à la GnRH
(Figure : vetopsy.fr)
Chez l'homme, il existe deux récepteurs :
Le récepteur 1 est exprimé dans les cellules gonadotropes et régule essentiellement la synthèse et la sécrétion de LH et de FSH.
Le récepteur 2 (dont on ne connait pas le fonctionnement) est exprimé dans l’utérus et les ovaires.