Citation
« C'est d'abord dans l'autre que le sujet s'identifie.
»
Jacques Lacan
Les odeurs et les phéromones sont
émises dans des situations variées et contribuent, entre autres
(
infos), à la communication intraspécifique
(avec des congénères de la même espèce) utilisée
pour la reconnaissance de l'autre.
Elles communiquent sur :
Ces sécrétions sont :
Ces phéromones d'identification peuvent être émises :
Il est évident que cette dichotomie est purement artificielle
et qu'elle nous permet uniquement une classification plus pratique.
La
sécrétion des glandes anales peut être émise
de façon passive lors de la défécation et de façon
active lors d'un stress par exemple.
Auparavant,
précisons un point important de la communication olfactive
: Il n'est pas facile d'associer la sécrétion de telle ou
telle glande à telle réponse comportementale d'un congénère.
Tous les composants (sécrétés, synthétisés
ou dégradés) se mélangent sur la peau de l'animal.
Chez les femelles, les mouvements de la queue mélangent les sécrétions des glandes anales, les phéromones urinaires et celles des sécrétions vaginales pour produire un " parfum " complexe excitant les mâles.
Chez nos carnivores domestiques, le comportement de toilette et la salive, dont on ne sait si elle contient elle-même de phéromones chez le chien, imprègne le pelage de nombreuses substances odoriférantes sécrétées par les différentes parties du corps.
La
diffusion de ces phéromones est alors passive.
Cette odeur permet la reconnaissance individuelle et le statut hiérarchique.
Le fait de se rouler dans des substrats odorants (fumier, poissons morts, …) pourrait renforcer une signature personnelle.
Le chien qui s'imprègne de l'odeur du dominant (animal dormant dans le lit de son maître par exemple) renforce son statut hiérarchique par rapport à un autre chien de la maison.
Toutefois, certaines glandes participent plus que d'autres à la communication chimique.
Lors de rencontre entre chiens (
infos), le flairage commence en général par la tête,
puis s'adresse plus particulièrement à la région ano-génitale.
Les phéromones et les odeurs contenues dans la sécrétion des " glandes anales " au sens large constituent un moyen de reconnaissance :
Un chien peut se faire agresser par un chien anosmique, parce qu'il a contracté une inflammation des glandes anales ou parce qu'il a subi l'ablation des glandes anales (lors d'infections récidivantes par exemple).
La sécrétion des glandes anales d'une chienne pubère est séreuse, brunâtre et dépourvue de taches noires. Si on enduit de cette sécrétion le pelage d'une chienne en repos sexuel, les mâles adultes essaieront de la chevaucher et de copuler avec elle.
Une modification phéromonale des glandes anales est concomitante avec un changement de statut hiérarchique.
Lors de peur intense, les sécrétions des glandes anales sont expulsées activement à près d'un mètre.
Des
gants ayant servi à recueillir cette sécrétion sont
évités par les autres chiens. Si cette sécrétion
est placée sur le dos d'un chien, ce dernier est également
évité par ses congénères.
Leur rôle serait analogue à celui des phéromones d'alarme chez le chat.
Chez le chien, les glandes supracaudales sont formées de glandes hépatoïdes, glandes sébacées modifiées, uniquement observées dans l'espèce canine.
Ces glandes sont situées en face dorsale de la queue à cinq centimètres de sa base et forment une zone ovalaire.
Chez le renard mâle, cette glande est plus active en période de reproduction.
Leur rôle exact est inconnu.
Le
conduit auditif externe est riche en glandes sébacées et cérumineuses
(glandes apocrines) qui produisent le cérumen.
Les sécrétions de cette région pourraient être dépendantes de la position hiérarchique chez le chien.
Les travaux en cours sur les phéromones tendent à montrer
que le dominant produit une phéromone analogue à l'apaisine
au niveau auriculaire
(
infos) qui aurait un rôle dans le comportement social
et hiérarchique.
Elle serait responsable de l'attachement du jeune chien au groupe social (meute), à l'issue du détachement maternel.
Les chiens se reniflent les oreilles et lèchent souvent les oreilles de leur maître.
Les chiens se reniflent les oreilles et lèchent souvent les oreilles de leur maître.
Les glandes podales (glandes sudoripares eccrines) sont situées dans le derme et l'hypoderme. Elles sont entourées de cellules myoépithéliales et possèdent un canal propre qui les abouche à la surface des coussinets.
Elles ont plusieurs rôles :
Leurs sécrétions sont répandues :
Les chiens lèchent souvent les pieds nus de leurs
propriétaires.
OlfactionCommunication
olfactive
Communication
olfactive chez le chien
Rôle dans l'attachement
Rôle dans l'identification passive
Rôle dans les marquages
Rôle dans l'identification sexuelle
Communication olfactive chien/homme
Communication
olfactive chez le chat